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 L'Épée de Vérité : le chapitre manquant.

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grmin
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MessageSujet: L'Épée de Vérité : le chapitre manquant.   L'Épée de Vérité : le chapitre manquant. Icon_minitimeVen 26 Jan - 18:29

Disclaimer : 12 ans et + "J'accepte la charte de la bibliothèque"
Cette fiction en "One Shot" s'appuie sur "La première leçon du sorcier", premier tome de "L'épée de vérité", non pas pour le plagier mais au contraire pour l'enrichir et expliciter des passages que l'auteur a éludé, laissant à l'imagination le soin de les combler. A ce titre, tous les personnages cités dans cette fiction ont a l'origine été créés par l'auteur de la saga, Terry Goodkind.
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La porte était entrouverte, c'était assez inhabituel. En effet, Michael connaissait son père comme aimant la nature, certes, mais souhaitant qu'elle reste à sa place. Ainsi, la porte de sa demeure restait le plus souvent close afin de bien délimiter le domaine de chacun, sauf les fois où, le soleil donnant sur la clairière où est située sa maison, il en profitait pour l'aérer et y faire pénétrer la lumière.

Fermée, donc, ou grande ouverte, soit. Mais entrouverte, non. Jamais.

Michael s'approcha néanmoins, circonspect tout de même. Tout ce qu'il voyait par l'entrebaillement de la porte était un pied se balançant hors du fauteil de cuir, le siège préféré de son père et qui grinçait, grinçait, grinçait ...

"Entre, Cypher ! Après tout, tu es chez toi." La voix inconnue ricana mais son propriétaire resta dans l'ombre. "C'est normal, non ? La demeure de ton père te revient après son décès, n'est-ce pas ?"

Soudain l'intérieur de la pièce se révéla à Michael : l'inextricable désordre, la tache sombre qui se répandait sur le parquet. La flaque, plutôt. Et cette odeur, chaude et douceatre, doucement entêtante, mitigée cependant de relents nauséabonds, et cette odeur ... de mort : du sang. Le sang de son père, qui gisait là, au milieu de la pièce principale.

Un courant d'air ouvrit entièrement la porte, éclaira la scène a giorno. Non seulement Georges Cypher était mort, au milieu d'une mare de sang et de fluides vitaux, mais en plus il avait été entièrement écorché et éviscéré. Le pauvre Georges Cypher ressemblait ainsi à une planche d'illustration pour un ouvrage de médecine.

Comble de l'horreur, sa peau avait été découpée en bandelettes larges d'environ un pouce, soigneusement placée en rouleaux disposés à plusieurs endroits de la pièce, aux sommets d'une figure géométrique constituée de ce qui semblait être un lombric monstrueux et obscène.

C'était donc ça, l'odeur de putréfaction ! Le malheureux gisait au centre d'un pentacle tracé avec ses propres intestins !

Michael vomit toute la bile de son corps. Bizarrement, la seule pensée qui lui vint à l'esprit fut qu'il ne s'imaginait pas en contenir autant. Cela ajouta à la pestilence ambiante mais tout compte fait, ça n'avait aucune importance. Il resta prostré durant une infinitude, agenouillé devant les restes sanguinolents quand un crissement du fauteuil de cuir le fit sortir de son hébétude. Il se retourna.

L'homme semblait s'examiner les ongles. Il avait de longs cheveux blancs et, bien qu'il soit certain de ne l'avoir jamais rencontré auparavant, ses traits semblaient familiers à Michael, sans qu'il puisse pourtant s'expliquer pourquoi.

- Ton père a fait preuve d'un courage monstrueusement fou mais dérisoirement inutile. S'il avait consenti à me rendre mon bien immédiatement, sa mort aurait été rapide et indolore alors que sa bête obstination n'a fait que le plonger dans une agonie sans fin.
Tu arrives à temps, il vient juste d'expirer. Quelle volonté, mais quel gachis ! La seule chose que je suis arrivé à lire dans ses entrailles est que c'est son fils qui détient la clef.
- Je ... je ne sais rien, seigneur, je vous jure ! Bredouilla Michael.
- Bien sur que tu ne sais rien, minable ! La veulerie et l'arrogance transpirent par chacune des pores de ton corps. Ce n'est pas à toi que ton père aurait confié un secret d'une quelconque importance. Comment peux-tu ne pas en être conscient ? C'est ton frère que je veux. Et je t'offre par la même occasion la possibilité de sauver ta peau et de satisfaire ton ambition démesurée : Je peux faire de toi le maître incontesté de toutes les terres situées de part et d'autre de la frontière.
- La Frontière ?
- Oui, la frontière. Tu es trop vil pour l'avoir remarqué par toi même mais assez intelligent pour avoir trouvé quelqu'un qui t'en ait informé. Tu le sais déjà. La frontière s'estompe et sera bientôt dissoute. Ceci est mon oeuvre. Une fois cette tache effectuée, j'aurais besoin d'un homme pour tenir ces territoires en coupe réglée. Tu es sur le point de devenir le premier conseiller de Hartland, je peux faire de toi le souverain des contrées du milieu. Il te suffit pour celà d'une ou deux petites choses.
- Lesquelles ?
- Interdire le feu ... Et me livrer ton frère.
- Je ...
- Non, non, ne me réponds pas tout de suite. Regarde ce qui est arrivé à ton père, ce qui arrivera tôt ou tard à ton frère. Que tu m'aides ou non. Réfléchis, réfléchis bien. Alors seulement tu me donneras ta réponse.

Le feu, ce n'était pas un problème. On pouvait trouver mille et une raisons pour en bannir l'usage. Après tout, n'était-ce pas par le feu que sa mère avait péri ? Mais son frère ... Le livrer à ce monstre, c'était autre chose.

Bah, son frère, toujours à courir les bois, jamais à s'occuper comme lui de la bonne marche des affaires de la famille. Et puis, quelle injustice ! Pourquoi donc était-ce à Richard, le benjamin, que Georges avait confié ce si précieux secret au lieu de lui faire confiance à lui, l'ainé ?
En y réfléchissant bien, c'était son frère qui avait droit à tous les honneurs. Tout le monde l'aimait spontanément, tout ce qui était intéressant semblait comme attiré par Richard alors que lui, Michael, devait déployer des trésors de rouerie pour le spolier et s'approprier son bien.

Jusqu'à cette fille. Comment s'appelait-elle, déjà ? La fille de l'herboriste ... Bien sûr, il n'avait eu aucun effort à la faire tomber dans ses bras, et plus encore. Le plus dur ayant été de s'arranger pour que Richard les surprenne. Et là aussi, la fille l'avait plus qu'aidé. Ah, oui ! Nadine. Il se souvenait enfin de son prénom. Son seul intérêt était d'avoir failli être une conquête de Richard. Insignifiante. Quoique ...
Lequel s'était servi de l'autre, finalement ?
Elle avait des visées sur Richard et c'était juste pour ça qu'il l'avait convoitée. Il est l'ainé. Tout ce qui est à son frère aurait du être à lui auparavant. Richard ne devrait qu'hériter des jouets dont il se serait lassé. Mais ce n'est qu'après coup que Michael a compris qu'elle s'était servi de lui. Ses points blanchirent quand il les serra à l'évocation de ce souvenir. Nadine était tombée dans ses bras en pensant exciter la jalousie de Richard et le pousser ainsi à se déclarer enfin.
Au lieu de celà, les surprenant, Richard avait juste déjourné des yeux plein de tristesse et n'avait plus jamais adressé la parole à cette fille qui continuait pourtant à le poursuivre de son assiduité. Elle avait fait à Michael l'affront de l'oublier avant même que, lassé, il ne la rejette.
Finalement, une telle duplicité, une telle détermination n'étaient pas pour lui déplaire. Ils pourraient former un beau couple. Elle l'aiderai à se créer un empire et à le tenir sous son emprise.
Nadine serait à lui et Richard doit mourir. D'ailleurs, n'est-il pas déjà condamné ?

- C'est oui.
- Bien raisonné, mon garçon. Voilà la parole avisée d'un futur chef d'état, fin politicien sachant faire la juste part des choses.
Ah, j'oubliais. Que tu saches à qui tu dois allégeance. Je suis Darken Rahl, fils de Panis Rahl, seigneur de d'Hara par dela les contrées du milieu.

Darken Rahl sortit et fit le tour de la maison où il entreprit d'enfourcher une créature ailée, rouge et fulminante, comme Michael n'en avait jamais vu et à laquelle il aurait été bien en peine de donner un nom.

- Mais, Seigneur ...
- Seigneur Rahl !

Michael sentit une vive douleur lui oppresser la poitrine puis, aussi subitement qu'il était venu, l'étau se déserra :
- Seigneur Rahl ?
- Oui, je t'écoute, fidèle serviteur.
- Ne devez-vous pas m'adouber ? Sceller notre pacte dans le sang ou par une incantation magique qui le rendra inviolable ?
- Mon bien aimé peuple connait d'instinct la prière de dévotion qui le lie à moi de manière indeffectible. Mais pour toi, la crainte seule suffira. Comme pour tous les traitres à leur sang.
Il s'envolut et il parta.
Michael sentit un goût de fiel dans sa bouche. Il tenta, mais en vain, de se convaincre qu'il s'agissait de sa bile.
Il s'en voulut.
L'espace d'un battement de cils.

(ce texte a été publié pour la première fois sur mon forum consacré à l'EdV, je le reposte ici afin d'éviter le cross-linking)
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